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Le zéro de Lao Tseu

Même si les Chinois ne l’utilisaient pas, nous avons vu dans notre second article sur les lois universelles de l’énergétique que, « pour quantifier une quantité absente, il a fallu inventer un symbole, le zéro ». Zéro, ou « 0 » c’est le vide. D’ailleurs, le symbole lui-même du zéro semble représenter un trou béant. Du vide interne naît la possibilité : le contenant donne au contenu une possibilité de création, de mise en mouvement.

La roue en mouvement et son centre immobile

Lao Tseu (Ve ou VIe siècle avant notre ère) propose, lui, une autre image : si nous observons une roue à bâtons (une roue de char par exemple) qui tourne, évidemment elle est en mouvement. Pourtant, il existe au centre de cette roue un lieu, son moyeu vide, qui est, mathématiquement, totalement immobile. Restant théorique et appartenant au monde mathématique, ce centre n’a pas de matérialité, ni ne peut être touché. Il ne peut donc qu’être vide.

Du vide à l’action

Le contenant en se vidant, laisse la place à de nouvelles actions, pour que la nouveauté apparaisse. Il ne peut y avoir de place dans un contenant complètement plein (on ne pourra pas ajouter de livre supplémentaire à une bibliothèque déjà pleine). L’idée du vide c’est aussi celle qui transforme une idée ou un sujet en projet (parce qu’il y avait, au départ, la place pour cette idée).

Comment compter ?

On pourrait penser que, comme dans notre système occidental de comptage, le zéro précède le un. Or, non. Lao Tseu précise en effet que c’est « Le Tao, inconnaissable et mystérieux (vide comme le zéro) [qui] donne naissance à un. » Cela fera l’objet, peut-être, d’un autre article. En revanche, vous pouvez déjà tout savoir sur le cinq

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